Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 18:52

almadies vue globaleLe quartier des  Almadies (voir localisation)  est sans conteste  le plus en vogue de l'agglomération dakaroise. Investi par les classes aisées, ambassades, organisations internationales, il affiche des prix immobiliers vertigineux. C'est le quartier chic à la mode de la capitale sénégalaise.

 

L'image ci-dessus (février 2010) nous présente un paysage type d'une zone en pleine transformation :

 

les immeubles flambant neufs...

almadies immeuble neufou en voie d'achèvement...

almadies immeuble en voie d'achèvement

...abritent des appartements luxueux à des dimensions souvent  inouïes (300 m2,un minimum!).

 

 

Les murs de parpaings relèvent d'une législation foncière spécifique : une propriété n'est reconnue comme telle que si elle a été cloturée moins d'un an après son acquisition.

alamdies clotures

 

On voit ici l'empreinte d'un manque de gestion collective et planifiée de l'espace. Le quartier en formation résulte pour l'essentiel d'une accumulation anarchique d'initiatives privées.

 

La partie la plus énigmatique du paysage est celle de l'habitat précaire au 1er plan

alamadies habitat précaire et spontanné

 

Comment trouver un espace occupé de la sorte quand on sait la rareté et le prix des terrains de ce quartier? (voir aussi Ma rue en images (Yoff océan) )

La réponse tiendrait au problème des litiges fonciers, très fréquents au Sénégal. Une installation précaire  est souvent consentie car elle préserve la parcelle d'une opération spéculative à la hâte et usurpée.

 

Spéculation immobilière, croissance anarchique, litiges fonciers et persistance de contrastes sociaux, tels sont les ingrédients d'un nouveau quartier chic en plein chantier à Dakar.

 

 

Mise à jour : le même paysage un an plus tard, février 2011 (merci à J Munier pour le cliché)

almadies-fevrier-11.jpg

Des constructions achevées, d'autres commencées. Les espaces en réserve se raréfient. Au premier plan, le baraquement s'est agrandi et a été cloturé.

 

actualisation, mai 2012

paysage almadies mai 2011

Partager cet article
Repost0
29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 09:14
zébus longeant la 4 voies
A Dakar, la route dite de l'aéroport a été récemment élargie de 2 à 4 voies pour fluidifier le trafic. Fluide et sécurisée, la circulation ne l'est pas toujours comme en témoigne l'image ci-dessus. La route doit être parfois partagée avec un imposant troupeau de zébus.
Dans la plupart des cas, ce troupeau est conduit par un berger peul mais il arrive aussi qu'on laisse à la bête "1ère de cordée" le soin de diriger l'escorte. Le parcours animal peut alors suivre de capricieux itinéraires. (voir image ci-dessous)
zébus franchissant une 4 voies
On s'interroge sur la présence d'une activité d'élévage transhumant en pleine zone urbanisée. Les lieux à paître sont fort rares, voire inexistants sauf de compter sur les décharges sauvages qui, elles, ne manquent pas.

zebus-dans-une-decharge.JPG

  Pourquoi des zébus dans la ville? "Parce qu'ils étaient là avant"  vous répondra-t-on, avant l'urbanisation qui a gagné toute la presqu'île du Cap Vert.  Les pouvoirs publics et l'opinion commencent à s'inquiéter de cette survivance qui multipie pertubations et accidents.
Ici comme ailleurs en Afrique, toute modernisation doit compter avec la persistance de traditions, au risque d'évidentes contradictions.
Partager cet article
Repost0
10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 23:36

riz-thai-et-senegalais.JPG
Photo prise à Yoff Dakar en mars 2010 (A.Lamotte)

La publicité ci-dessus  cultive la couleur locale, celle du Sénégal :
- la tenue traditionnelle,
 - la cuisine (plat local),
- l'identité géographique ("Signare" désigne une habitante de la ville de Saint Louis),
- l'identité culturelle (la Teranga est le nom que l'on donne au Sénégal en tant que terre d'accueil).
Sans oublier le distributeur dont le nom est à consonnance locale (Tall).
Seulement voilà, il y a un oublié : le producteur sénégalais. Les rizières ne manquent pourtant pas dans ce pays (Casamance + nord Sénégal) mais  on préfère arborer fièrement une origine thailandaise dont on dit qu'elle "rend hommage à la beauté sénégalaise". 
On appâte par l'étiquette locale mais la réalité n'échappe pas au "global".
Chassez la mondialisation, elle revient toujours au galop!


Partager cet article
Repost0
1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 09:13

Si l'affiche publicitaire à Dakar véhicule pour l'essentiel le progrès et la modernité (voir exemple) , elle n'en reflète pas moins un attachement aux valeurs traditionnelles très présent dans la société sénégalaise.
La photo ci-dessous a été prise en février 2010 dans le quartier central (Plateau)


bouillon tem tem
Les traditions sont perceptibles dans...
- l'habillement (costume traditionnel, femme + logo)
- la cuisine (plats typiquement sénégalais)
- les valeurs sociales (rôle de la femme, épouse et cuisinière. Etre bonne épouse, c'est être bonne cuisinière). On imagine mal une telle publicité s'afficher dans une ville de France.

La comparaison avec les affiches pour la téléphonie mobile associe étroitement l'opposition modernité/tradition à une fracture générationnelle : aux jeunes filles le téléphone portable, aux mères de familles la cuisine traditionnelle.

On ajoutera que la publicité pour les produits alimentaires est souvent écrite dans la langue locale (wolof) alors que toutes les autres sont en français.

Malgré l'emprise croissante de la modernité et des standards planétaires de consommation, la ville africaine continue de s'identifier à un contexte culturel qui lui est propre. Qu'en sera-t-il pour les futures générations?






Partager cet article
Repost0
27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 08:14
Yoff Tonghor, au nord de la péninsule dakaroise. (voir Le littoral d'un quartier traditionnel dakarois (Yoff) : le développement durable en question. )

Photo prise en novembre 2009
yoff terrain de foot
Photo prise en février 2010

terrain de foot et pirogues
Le terrain de foot du quartier de Yoff est habituellement un des rares endroits entièrement préservé et par ailleurs toujours entretenu. Ici, le match du dimanche, c'est sacré!
Seulement voilà, il a bien fallu trouver de la place pour échouer les pirogues, la plage étant elle-même saturée. La faute au niveau de la mer qui a fortement monté ces dernières semaines, rognant aux pêcheurs un espace déjà fortement confiné.
Aux dires de la population locale, le phénomène est certes saisonnier mais il prend de l'ampleur d'année en année. Le réchauffement climatique est-il en cause? Ici, on accuse d'abord les "voleurs de sable" qui viennent dans la nuit s'emparer illégalement de quantités énormes de matériaux pour la construction. La mer monte parce que le niveau du littoral s'abaisse.
Voilà un exemple édifiant de dégradation environnementale mettant en péril une activité économique et une vie sociale traditionnelles.

Partager cet article
Repost0
15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:37

cuisson viande sacrifiée

Mardi 15  février :  sillonnant les grandes artères de Dakar, je tombe sur un gigantesque campement barrant une longue et large avenue.(voir la carte) Tentes et chapiteaux sont dressés en enfilade sur plusieurs centaines de mètres, des chants religieux résonnent via des hauts parleurs et investissent la place publique. J'interroge un jeune sénégalais qui dans sa  ferveur m'invite à participer à cette cérémonie " rassemblant tous les Musulmans pour remercier Dieu". Aujourd'hui, on s'aprête à célébrer le jour de Maouloud. Si de nombreux croyants de la confrérie des Tijanes ont déserté la ville pour Tivaouane, leur lieu saint, la capitale sénégalaise n'est pas en reste et participe à la fête. Les cars affluent, déversant marchandises et habitants des quartiers et régions. Ici, des boeufs sont parqués en attendant d'être sacrifiés ; non loin de là, quelques uns s'affairent à dépecer une bête fraichement égorgée. La peau baignée de sang gît encore sur le sol, les boyaux forment un monticule bien visible et les morceaux de viande s'entassent dans des bassines sous le regard patient et attentif de femmes qui attendent l'heure de la distribution. Au delà des tentes s'étirent d'impressionnantes rangées de marmites où commence à mijoter la viande."La fête va durer toute la nuit" prévient le  jeune sénégalais. Sur un des immeubles qui bordent l'avenue trône l'effigie d'un "sérigne", marabout vénéré et richissime. Chaque samedi, il organise en ces lieux une cérémonie avec sacrifices et distribution de viande.

Voilà Dakar, traversée de toute part par la modernité mais rappelant sans cesse son attachement aux traditions, celles d'un islam teinté d'Afrique noire.

 

 

En images :

 

- Campement barrant la voie publique (une grande artère de Dakar)

campement barrant la voie publique

 

 

- Boeufs bientôt sacrifiés ;  hauts parleurs et sono pour chants religieux

boeufs pour sacrifices

 

- La cuisson de la viande sacrifiée sur la voie publique (en arrière plan, voitures et immeubles de luxe : on côtoie un quartier chic)

cuisson viande sacrifiée couleur

 

-  La demeure du Marabout, pourvoyeur d'animaux sacrifiés et organisateur des célébrations hebdomadaires. (Remarquer au bas de l'immeuble le Hummer, voiture de luxe importée d'Amérique).la-maison-du-serigne.jpg

 

-Des campements et étales de fortunes sont installés devant les immeubles modernes. La foule investit l'espace public.

foule, modernité et tradition

 

 


 






 

Partager cet article
Repost0
12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 18:56
yoff pecheur presNB : cliquer sur les photos pour les agrandir

Contexte géographique

yoff peche localisation
Un littoral traditionnel : l'emprise de la zone de pêche artisanale
 
zone de pêche artisanaleLe trait jaune ci-dessus correspond à la zone d'implantation actuelle des pirogues des pêcheurs. (environ 1 km de long)

peche et habitat précaireCette zone est la projection littorale du village traditionnel (voir article évoquant  l'héritage des villages lébous dans la péninsule dakaroise). Le front de mer est ainsi constitué d'un habitat modeste et précaire comme le montre la photo ci-dessus.


Cette vue longitudinale montre assez bien l'intégration de cette portion de littoral dans le tissu urbain dakarois.
yoff peche et front urbain

Transport

Le mode de transport est aussi traditionnel mais particulièrement adapté aux configurations géographiques du lieu : en l'absence de route littorale, le transport des produits de la pêche s'opère commodément par les charrettes et chevaux.
yoff plage transport poissons par charrette


Société


yoff peche enfants villageoisLes activités liées à la pêche contribuent fortement au maintien du lien social et des traditions : pour sortir et rentrer les pirogues, tirer les filets, trier-distribuer-vendre les poissons, les villageois s'assemblent fréquemment et mènent une existence quotidienne solidaire.
Dakar Yoff-littoral 0378


Economie
fabrique de glace

L'édification récente d'une fabrique de glace relève d'investissements extérieurs au village, en partie étrangers (société sénégalo grecque).
100 2809
Elle ouvre les produits de la pêche à un marché plus large mais profite davantage au mareyeurs qu'au pêcheurs eux-mêmes.
Il y a donc une introduction de modernité au sein de ce monde traditionnel mais elle n'a pas toutes les répercussions attendues en terme de progrès et développement local.




Environnement : la délicate gestion des déchets

a) Les déchets organiques et  l'élevage traditionnel yoff dépot d'orduresLa jeune fille déverse  un seau de détritus en bordure de mer ; il s'agit d'abord de nourrir les troupeaux de moutons, très présents sur cette portion de littoral, avec des déchets organiques (pelures de légumes, restes de poissons, etc...).
yoff moutons orduresL'image ci-dessus (cliquer pour agrandir la photo) montre que le tri selectif est en fait rarement opéré : aux déchets organiques se mêlent des détritus de toute sorte, en plastique en particulier. Ils restent sur les plages ou sont emportés par la mer et contribuent sensiblement à la pollution du littoral dakarois.


Des campagnes de sensibilisation sont menées dans le village : on incite les femmes à déverser les eaux usées dans le réseau prévu à cet effet et à faire le tri des déchets. Mais le poids des habitudes et l'absence de surveillance semblent prendre le dessus.
ne pas verser
La municipalité de Yoff embauche des ramasseurs...
yoff ramasseur...mais les moyens engagés restent disproportionnés : l'arrière-plan visible sur la photo ne doit pas faire illusion. La réalité quotidienne correspond  davantage à la photo ci-dessous.
yoff moutons ordures et peche

b) Le déversement des déchets urbains.

yoff rivière d'orduresLe paysage est évocateur : il est bien ici question d'une embouchure d'ordures qui éventre le littoral.

Les images Google earth correspondantes sont significatives.

Elles montrent d'une part que la situation a  empiré en l'espace de quelques années sous la pression de la croissance urbaine.
2002
estuaire déchets 2002
2009

estuaire déchets 2009

Par ailleurs, la comparaison entre l'image actuelle (2009) et la plus ancienne (1942) est édifiante : elle nous fait observer que la zone de déversement de déchets se situe en marge de l'espace villageois traditionnel. (N.B : l'outil dessin de Google eath permet une correpondance entre deux images de  période différente ; on a donc délimité la zone de déchets sur l'image 2009 et la zone villageoise sur l'image 1942).
village et déchets 2009
le village en 42


On est donc en présence de deux logiques spatiales perpendiculaires et contradictoires :
celle d'un littoral dunaire que l'on voudrait continu, entravé par un déversement d'ordures
et celle d'un quartier traditionnel qui cherche à mettre "de côté" ses déchets.
Modernité et tradition se heurtent ici en un même espace.




Bilan : les difficultés d'un développement durable

"Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs" (rapport Bruntland, 1987)
Le cas étudié répond-il aux différents critères du développement durable? (écologiquement viable, économiquement rentable, socialement équitable)

- L'activité économique de la pêche artisanale a permis le maintien d'une structure sociale traditionnelle. En ce sens, on assiste bien à un processus de transmission générationnelle d'un modèle de production, échanges et relations sociales qui ne s'est pas dissout dans la modernité urbaine.

Toutefois,

- sur le plan écologique, la pression urbaine associée au manque d'équipements et à une gestion déficiente des déchets a conduit à une forte dégradation environnementale.

-  l'activité de la pêche artisanale reste faiblement rentable et de surcroit s'avère socialement peu équitable. Le produit de la pêche profite en effet davantage aux distributeurs qu'aux pêcheurs eux-mêmes. On rappellera à ce titre que la fabrique de glace pour la conservation et le transport des poissons construite au sein du village sert des intérêts externes (société greco sénégalaise)

- enfin, les interférences entre l'échelle locale et l'échelle mondiale suscitent de sérieuses inquiétudes : 
->  la montée du niveau de la mer due au réchauffement climatique est une menace directe sur l'activité de la pêche artisanale (pirogues stationnées sur une très étroite bande littorale)
-> les gros chalutiers étrangers (asiatiques en particulier) sont souvent accusés de réduire durablement les réserves halieutiques au large des côtes sénégalaises (utilisation de filets à petites mailles ne répondant pas aux normes internationales).
-> cet appauvrissement est une des causes d'un renforcement des fuites migratoires clandestines : les plus grandes des belles pirogues colorées sont de celles que l'on retrouve parfois entre le Sénégal et les îles Canaries avec les drames humains que l'on connaît.

Plus d'informations sur la pêche au Sénégal : voir le site de l'IRD du Sénégal
Partager cet article
Repost0
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 20:30

orange tigo
Les paysages urbains sont-ils dissociables de l'omniprésente publicité? Celle-ci peuple le quotidien visuel  de milliers de citadins,  révèle des habitudes ou des rêves de consommation, des évolutions de société et de mentalités.

L'affichage actuel le plus abondant dans Dakar  concerne la téléphonie mobile :  "Orange", "Tigo", "Expresso"...à tous les coins de rue s'affichent ces enseignes.

Le téléphone portable a connu ces dernières années dans la ville ouest-africaine une expansion fulgurante ; son usage est extrêmement répandu et touche désormais toutes les catégories de population, y compris modestes.

Dans le jeu de conquête des consommateurs, c'est Orange qui se taille la part du lion, principalement en raison de son alliance avec la Sonatel, société sénégalaise qui avait autrefois le monopole de la télécommunication.

Mais dans le paysage publicitaire, les deux autres enseignes (Tigo, Expresso) ne sont pas en reste.


 Des arguments sur le prix et la qualité du réseau permettent d'appâter la clientèle.

-  L'exemple ci-dessous propose l'illimité à environ 1 euro pour une journée et un peu moins de 20 euros pour le mois. C'est peu cher comparé aux prix français mais ça reste un produit de luxe surtout réservé aux classes moyennes ("osez rêver"). Toutefois, la communication "limitée" et locale est  à très bon marché et  accessible au plus grand nombre.

tel mobile expresso prix

Les publicités sur le réseau ne sont pas sans évoquer la très forte mobilté des Sénégalais: "restez joignable partout" (Expresso), dans Dakar même mais aussi dans la banlieue ou encore dans les "régions" (le reste du pays)


expresso reseau
" Conserver son numéro dans plus de 100 pays" (Orange)...un message à l'adresse des nombreux étrangers installés à Dakar (pays voisins du Sénégal, européens, américains) mais aussi et surtout de la diaspora sénégalaise dont les retours au pays sont particulièrement fréquents.
orange 102 pays

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 09:09
Partager cet article
Repost0
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 16:53
Le site de Dakar perçu à des échelles successives :

Afrique de l'Ouest (voir point rouge)
dakar aSénégal
dakar senegal
Agglomération
dakar aggl

3 voies majeures convergentes dans la péninsule, une voie mineure en dehors de la péninsule : un problème inévitable de congestion
dakar péninsule transport
Version croquis
croquis dakar
Fond de croquis (cliquer pour agrandir et imprimer si besoin)
fond de croquis dakar

Dans la zone de congestion (voir croquis),  une autoroute en construction. On peine tout de même à deviner la suite de son tracé...problème d'aménagement tardif dans un milieu urbain déjà saturé.
autoroute en construction

Photo prise vers 8h00 du matin en semaine (sept 2009) dans la zone de congestion.
bouchonPour les habitants de la banlieue, l'entrée dans Dakar peut prendre plus d'une heure ; idem pour la sortie en soirée. Cette difficulté constitue une rupture majeure dans l'agglomération dakaroise : il y ceux qui habitent dans la péninsule et ceux du dehors. Le prix des loyers traduit cette opposition et renforce la fracture sociale entre Dakar et sa banlieue.


Ci-dessous un panneau planté à l'entrée de la péninsule.
affiche autorouteL'achèvement  de  la construction de l'autoroute devrait faire disparaître les encombrements et changer la vie quotidienne de milliers de d'habitants (Alahamdoulilah "à la grâce de Dieu" diraient bien des Sénégalais) .  Mais l'image Google earth ci-dessus incite à la patience : il va falloir raser des zones urbanisées pour mener à bien le projet. La  phase d'expropriation est en cours et demande du temps.

Partager cet article
Repost0